Couverture 58

Publié le par Matthieu (2nde 2)

QUEAU Matthieu Couv

 

 

> La dimension référentielle:

J'ai choisi de représenter en couverture une allée de glycines qui mène vers une grande maison abandonnée, car c'est un des lieux du roman qui est évoqué au début et à la fin. C'est en effet dans ce lieu que l'on retrouve la tête d’Anna, disparue, qui a été récupérée par Arthur. Je me suis basé principalement sur la description que l'on trouve dans le livre: « Il s'agissait d'une allée conduisant à une belle demeure, depuis longtemps à l'abandon. La toiture était effondrée, des touffes d'herbes débordaient des gouttières […]. Ce chemin, où Anna aimait lancer sa jument au galop était ombragé de grands arbres aux feuillages touffus […] Ils avaient même transformé l'allée en tonnelle, installant des cerceaux à distance régulière, le long desquels des glycines tressaient au printemps, de voluptueuses guirlandes mauves à l'odeur suave et entêtante. »

 

> La dimension symbolique:

Ce lieu symbolise également le parcours des personnages, le chemin, long, symbolise le parcours de Tobie et de Raphaël. Cette longue allée, assombrie par les arbres, peut également faire ressortir le coté mystérieux du roman. La maison abandonnée, au fond, se rapporte quand à elle au père de Tobie, qui sombre lui aussi dans l'abandon lors de la mort de sa femme. Mais elle se rapporte aussi à la déchéance de la famille de Tobie, une famille brisée. Cependant, les couleurs de la glycine amènent un contraste avec le caractère mystérieux et triste du reste du lieu. En effet, les glycines, peuvent se rapporter quant à elles, au dénouement heureux du livre. A la fin du récit, la famille (Théodore en particulier), décide de mettre fin à son deuil.


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